Mythes et réalités
On a souvent une fausse perception de la violence conjugale. Toutes les affirmations suivantes sont fausses!
FAUX! La violence conjugale concerne tout le monde. Croire que c’est un problème d’ordre personnel et privé isole les filles qui en sont victimes.
FAUX! La violence conjugale est d’abord et avant tout psychologique. Elle vise à contrôler et à isoler la victime. La fille vit constamment dans un climat de peur et de tension.
FAUX! L’agresseur est l’unique responsable de ses actes. Aucune situation ne justifie le recours à la violence.
FAUX! Même si un enfant ne voit pas nécessairement la violence, il en subit les conséquences et en est victime. Grandir dans un environnement de violence affecte son développement.
FAUX! La violence conjugale est un déséquilibre de pouvoir dans un couple. L’agresseur domine l’autre, la contrôle ou lui inspire la peur.
FAUX! Chaque fille a ses raisons pour rester. Selon l’âge, il peut s’agir de manque de ressources financières, de peur de l’agresseur ou de manque de confiance, pour n’en nommer que quelques-unes. La victime est souvent prisonnière du cycle de la violence.
FAUX! La violence conjugale existe dans toutes les formes de relations intimes, y compris dans les couples qui n’habitent pas ensemble et chez les jeunes.
FAUX! Les jeunes femmes de 15 à 24 ans sont le groupe d’âge le plus vulnérable à la violence dans les relations intimes selon une étude de 2011 de Statistique Canada.
FAUX! La violence n’arrête pas parce que la fille est enceinte. Au contraire, deux femmes violentées sur trois signalent que la violence devient plus intense pendant cette période.
FAUX! La violence conjugale n’est pas liée à la culture ni à la religion. C’est le contrôle et la domination d’une autre personne.