Oui, la violence chez les jeunes, ça existe pendant le confinement!
La violence conjugale chez les jeunes en temps de pandémie, ça ressemble à quoi?
Même pendant le confinement, la violence dans un couple, ça existe. Tous les jeunes, peu importe leur âge, identité ou orientation sexuelle, origine ethnique, etc. peuvent en être victimes. Voici quelques exemples de gestes violents :
- Envoyer des messages texte et appeler sa blonde tout le temps
- Empêcher sa petite amie de communiquer avec sa famille et son entourage ou de les voir
- Contrôler et surveiller ses communications (ex. surveiller ce qu’elle envoie en messages privés sur les médias sociaux)
- Exiger des relations sexuelles ou refuser de porter un condom
- Forcer sa blonde de porter des vêtements qu’il choisit ou de porter ses cheveux d’une certaine façon
- Envoyer à quelqu’un une photo de nature sexuelle de sa blonde sans son consentement ou la publier en ligne, même si la photo disparaît après quelques secondes comme sur Snapchat

Défis additionnels causés par la pandémie de COVID-19
- Difficulté à être seule pendant le confinement pour obtenir de l’aide de manière sécuritaire
- Honte et crainte des conséquences si une agression physique ou sexuelle s’est produite lorsqu’en infraction aux règles de distanciation physique
- Impossibilité d’accéder aux réseaux de soutien informels (cercles d’amis et d’amies, communauté religieuse, collègues de travail, etc.) et aux stratégies d’adaptation habituelles (prendre un café avec des amies, aller au gym, etc.)
Que peux-tu faire pour te protéger?
Dans une relation saine, tu as toujours le droit de dire non si tu ne veux pas faire quelque chose et on doit respecter ton choix, que ce soit en personne, par texto, sur les médias sociaux ou ailleurs.
Que peux-tu faire si tu es victime?
La bonne nouvelle, c’est que de l’aide est toujours disponible — même pendant la pandémie.

Que peux-tu faire comme membre de l’entourage?
- Brise l’isolement! Garde un contact régulier par message texte, par téléphone, par appel vidéo, ou sur les réseaux sociaux, et même en personne si c’est possible de le faire de façon distanciée et sécuritaire. Attention : Vérifie toujours qu’elle est seule avant de parler de violence.
- Si ton amie parle de quitter son chum, conseille-lui de ne pas en parler à son chum. Cela pourrait augmenter les risques de violence.
- Choisis un mot ou un sujet (par exemple, un souvenir de voyage ou une recette) que ton amie peut te texter ou dire pendant un appel vidéo pour signaler qu’elle a besoin d’aide et qu’elle n’est pas seule.
Poursuis ta lecture
- Pendant la pandémie, protège-toi du virus — et de la cyberviolence à caractère sexuel!
- Violence conjugale en temps de pandémie : comportements dominateurs liés à la COVID-19
- Trois éléments à considérer pour soutenir les femmes aux prises avec la violence conjugale pendant la pandémie de COVID-19
- Comment aider une femme aux prises avec la violence
N’oublie pas : vivre sans violence est un droit, même pendant la pandémie!